Être rationnel avec les implants anatomiques 

Notre congres international de l’ISAPS à Kyoto octobre 2016 a permis de faire le point avec des experts du monde entier sur de nombreux sujets.Pour ma part, notre session a traité des avancées en chirurgie d’augmentation mammaire et j’ai tenté de faire lever les freins à une chirurgie plus naturelle.

Ma communication « I am a one hundred percent anatomic implant surgeon » avait pour but de rappeler que l’on peut de manière sécurisée utiliser des implants anatomiques garants d’un résultat naturel sans avoir plus de complications qu’avec des implants ronds.

Il faut rappeler ici que les chiffres issus des fabricants montrent qu’en 2016 encore plus de 80% des implants posés sont ronds…

La réticence principale des praticiens à la pose d’implants anatomiques est toujours le supposé risque de rotation…

Une étude suédoise basée sur les recueils des données de leur registre national de prothèses laisse supposer que la sécurité acquise dans la pose des implants atomique réalisés par des chirurgiens exclusifs ou quasi exclusifs n’est pas reproductible chez les poseurs occasionnels. En effet le fameux risque de rotation tant redouté par certains praticiens semble à la lecture de cette étude augmenter de façon dramatique entre les mains de ces mêmes chirurgiens.

Finalement la non pratique de ces implants innovants relève plus du tabou et de la peur des chirurgiens aussi concernant les techniques qu’ils maitrisent mal.

En conclusion, il n’est pas besoin de rappeler que l’implant anatomique reste le résultat le plus naturel d’augmentation mammaire avec le lipofiling mammaire. Sa pose doit cependant faire l’objet d’une formation spécifique ainsi qu’une expérience acquise le temps dites: « learning curve ». Une fois ces conditions acquises la pose réalisée par un chirurgien spécialisé dans la pose de ce type d’implant ne présente pas plus de risque.